En se penchant sur l'histoire du Carmel, liée à notre
histoire européenne, Edith Stein s'est intéressée au
Carmel français à travers diverses figures de sainteté
plus ou moins connues : soeur Marie de l'Incarnation
(Mme Acarie), les Carmélites de Compiègne, soeur
Marie-Aimée de Jésus, Marie Antoinette de Geuser
(Consummata) et soeur Élisabeth de la Trinité, soeur
Marie de Jésus Crucifié et Sainte Thérèse de l'Enfant
Jésus de la Sainte Face. Son regard intuitif sur ces carmélites
françaises peut nous aider à les redécouvrir
pour aujourd'hui.
En contemplant ces visages carmélitains, Edith Stein
est devenue peu à peu soeur Thérèse Bénédicte de la
Croix et en composant ses écrits sur ces belles figures du
Carmel français, elle nous dit également quelque chose
de la manière dont elle intériorise leur témoignage pour
en vivre et permettre à d'autres de puiser à ces «sources
cachées».