En 1936, alors qu'elle vit retirée à Mougins, dans le sud
de la France, Elizabeth von Arnim entreprend une bien
originale autobiographie qui lui permet de retracer sa vie
et de dessiner le portrait de ses amis, de ses amants, de
ses enfants, à partir des chiens qui l'ont accompagnée au
cours de son existence : Bijou, Bildad, Cornelia, Ingraban,
Ingulf, Ingo et Ivo, Prince, Coco, Pincher, Knobbie, Chunkie,
Woosie et Winkie, tous au caractère bien trempé
selon les rencontres et les situations.
À travers de cette «vie en chiens», elle ressuscite le
monde aristocratique de la Prusse du nord, la société
anglaise de l'entre-deux-guerres, avec ce ton moqueur
qui continue à tant séduire ses lecteurs.