À cheval sur le trépas
Vertébré par les douze récurrences de « Au-delà de l'aube », À cheval sur le trépas se déploie comme une mise en abyme. Quête de sens, enquête de soi, épreuve du monde dans laquelle on entre « tête la première », que libère « le silence rompu » : on avance à grands pas dans une langue « qui vide les mots de ta bouche », où « l'abîme est un souffle et la poésie, liquide ». Et si la mort, « instant d'échange au silence », « rend visite souvent » au poète, bavarde avec lui « dans la langue des tumultes », c'est que « la vie sur terre est ce jour qui guette ».