
« 3 Poetriae novae »
... Longtemps j'ai cherché, longtemps j'ai hésité à l'Intituler de ces 3 textes... Euréka ! me dit un jour Gérard Augustin, l'helléniste complice de l'aventure : rejuvenatio. Du vieil faire du neuf ! S'il y a du Baudelaire, c'est + à Geoffroy de Vinsauf, grammairien anglais qui publie en 1210 « Poetria nova », que j' « L »'emprunte &, les textes à Homère, à Xénophon, à Virgile, à Lewis Carroll, sous les augures génériques de Lycophron, car il y est question : d'imitations, de translations, de transformations, de compressions spatiales, de dérivations temporelles, de cristallisations oniriques, de crédit-illustrations & de réflexions glissées, croisées, tissées des autres, de résumés, de condensés, d'abrégés, de précipités, de comprimés, de raccourcis & de précis. Soyons-le donc, pour y affirmer ( :: la lenteur dans la vitesse qui, de l'équin troyen, des équidés xénophonés jusqu'à l'hippogriffe d'Arioste, est une vue cavalière sur les récits :: ) le discours de & sur la poèsie pour en surligner l'elocutio de sa rhétorique, pour mettre en exergue sa psychagogie ( :: un sens inouï jailli d'entre les signes de ces prétextes, qui, aux tropes galopées du souffle, démytifie pour remixthyfier à fond renversé :: )*... Car si le poète est un voyant, « Il » doit, de toutes les urgences, - à moins d'être le 1/2 urge de sa névrose - par sa résilangue d'insurgé, parcourir les mondes d'un réêlve & inventer des faits ainsi avérés exacts car tous proNOMcés, cartouches contre le global formating !...
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