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Quand les conditions météorologiques affectent particulièrement un vol Où l'auteur découvre qu'il suffit de peu de choses pour givrer, même dans les pays chauds. En l'absence d'équipements adaptés à l'aérodrome, il met au point une méthode de dégivrage artisanale inédite. Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de pilote A PROPOS DE L'AUTEUR En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d’ingénieur industriel avant d’intégrer l’école d’aviation civile à Bruxelles. Pendant près de trente ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation de l’administration de l’aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se décline sous forme de 14 nouvelles. EXTRAIT Ma mémoire fait défaut. Je ne retiens pas les immatriculations, je les retrouve en fouillant mon carnet de vol avec une date approximative, une destination et surtout le nom de mon commandant ou de mon copilote. Je ne me souviens plus précisément de la date de ce vol et surtout, j’ai oublié qui était mon second. S’il se reconnaît, qu’il n’hésite pas à contacter mon éditeur. Justice lui sera rendue dans la seconde édition.Il fait superbe sur l’Europe en ce début de printemps. Le temps est encore frais, mais magnifique à notre destination, Malaga. On prévoit tout au plus quelques nuages lorsque la brise de mer soufflera. Seule ombre au tableau, nous avons un mauvais slot, un mauvais créneau de décollage. Près d’une heure de retard. Pour gagner du temps en escale, et bien que ce ne soit pas l’option la moins chère, le dispatch me propose de prendre un maximum de fuel au départ de Bruxelles. Cela me semble une excellente idée. Certes, je n’ai pas de quoi effectuer l’aller-retour, mais presque. Il s’en faut d’une tonne environ.Notre niveau de vol est le 330, 33 000 pieds. Il y a un jet-stream au niveau 280, et il a une composante nord-sud non négligeable. Je demande le niveau de vol 270. C’est un pari : je consommerai plus en volant plus bas, c’est certain, mais ma vitesse propre sera plus élevée. Lorsque l’on vole à nombre de Mach constant, la vitesse de l’avion est d’autant plus élevée que la température est élevée. En volant à 270 plutôt qu’à 330, je devrais gagner environ douze degrés. De plus, je serai pratiquement dans le jet-stream. Si cela ne secoue pas de trop, la composante de vent sera plus favorable. Enfin, et c’est là le vrai pari, comme personne ne vole aussi bas, j’ai l’espoir d’obtenir des contrôleurs une série de shortcuts, des raccourcis. Le shortcut, c’est l’arme absolue : comme la distance est plus courte non seulement on gagne du temps, mais on consomme moins. Tout fonctionne à merveille, tant et si bien qu’en approchant de Malaga, je constate que mes ailes sont encore pleines de carburant.