Afin de rendre la monnaie de leur pièce aux Mongols qui débarquent les uns après les autres à Tsushima, l'armée de l'île a lancé une attaque nocturne. Cependant, Fuheng Liu, le vice-maréchal de l'armée de conquête de l'est, un Jürchen, leur fait face avec une force prodigieuse. Jinzaburô et ses alliés se dressent face à l'adversité, mais des traîtres se trouvent parmi eux...
Réussiront-ils à échapper au danger ? !
Nanahiko Takagi
Une jument était attachée au cheval de bât sur lequel j'étais juché dans la campagne chinoise. Il avançait d'environ dix pas, s'arrêtait et se retournait. Quand je me mettais en colère, il recommençait à marcher. Ce petit manège s'est répété un long moment.
Je suis encore allé voir du tir à l'arc à cheval et l'un deux renâclait, grattant avec ardeur le sol. Au final, son cavalier a dû abandonner.
C'était complètement différent de ce qu'on nous montre dans les films. Je suppose que les chevaux de guerre aussi ont chacun leur caractère.
Sur le champ de bataille où la mort règne en maître, était-il possible ou non de bien s'entendre avec ce genre de chevaux ? Les Mongols comme les samouraïs devaient probablement avoir les nerfs en pelote.