Antoine François Saint-Aubert (1715-1788)
Un artiste cambrésien au XVIIIe siècle
Si la réalité et la légende s'entremêlent dans les débuts de sa carrière, Saint-Aubert demeure toute sa vie attaché à Cambrai. Il peint des scènes de la vie quotidienne dans sa ville natale et réalise des décors religieux. En 1780, il fonde l'école communale de dessin.
Pour autant, Saint-Aubert s'est inspiré de scènes plus éclectiques, traitant de diableries et de sorcellerie, à la manière des peintres flamands du XVIIe siècle, ou encore d'opéra et d'Orient, thèmes à la mode en France au XVIIIe siècle, faisant de lui un artiste profondément ancré dans le siècle des Lumières.
Accompagné d'un essai scientifique, cet ouvrage réunit de manière exhaustive les oeuvres conservées par le musée des beaux-arts de Cambrai. Il présente également l'oeuvre de ses descendants, fils et petit-fils eux-mêmes peintres à Cambrai, pour une connaissance de cette lignée Saint-Aubert.