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Ce n'est pas un hasard si Hubert Antoine place en exergue de son dernier livre un propos de Vladimir Nabokov : « Boniment frivole et trompeur, voici une définition trompeuse et frivole de mes oeuvres littéraires. » une certaine légèreté semble s'imposer dans ce sixième et dernier livre d'Hubert Antoine, comme ce fut le cas de ses deux précédents livres. Mais ce serait se laisser prendre à l'illusion de cette légèreté que de chercher à n'y voir que cela. Car ce livre est à la fois drôle et profond. Drôle par sa manière de poser un regard sans complaisance sur notre monde et sur lui-même : Antoine possède un véritable sens de la dérision et de l'autodérision, un regard percutant qui traverse tout le livre et qui rend ces textes si attachants. Profond dans sa légèreté, car le mobile à la source de ses textes trouve ses attaches en inscrivant des indices ténus, bien que seulement en apparence, sur la condition humaine. ce ne sont pas des textes de circonstance. il s'agit de textes dont la dimension poétique ne cherche pas à embraser la langue, mais bien d'insurrections de la langue qui se prend pour cible à travers ce que nous pouvons désigner sous le vocable d'interlocution : une façon d'adresser la parole à ceux et celles croisés au hasard insistant de la vie. ces textes font oeuvre de grande liberté, d'une parole rythmée dont l'audace des formes et des motifs ne cesse d'étonner son lecteur par l'intensité de ses mots acides, par sa volonté affirmée de tenir le cap avec une parole aussi souple que tranchante. D'un ton libre et juste il en ressort une lucidité face au monde et aux autres qui laisse place aux dissonances, une manière d'armer les dents avec les mots : « en fait ce n'est pas tellement dire mais proposer. Le constat qui pousse à écrire, c'est l'insupportable manière de vivre et la relation au monde. »