Les hommes éduqués et mobiles sont devenus des consommateurs
de leurs territoires. Apparaît ainsi un marché des territoires qui
les oblige à s'adapter aux mouvements du monde en valorisant
leurs atouts et en se différenciant. Ces atouts ne sont pas
géographiques ni physiques mais éthologiques et humains ; et le
plus important est la confiance que la société du territoire a en
elle-même et en son avenir.
L'urbanisme n'est pas seulement une pratique formelle et spatiale mais
la construction du système économique et social, la construction de
la confiance.
Ces développements sont largement illustrés par des cas du Grand
Paris et des territoires où l'auteur est intervenu.