
D'Eros à Agapè ou La correspondance de Mme Deffand avec Horace Walpole
La mélancolie de Madame du Deffand est légendaire. Son salon, fréquenté par des intellectuels, des gens de lettres et des aristocrates issus des plus brillantes Cours européennes, et sa plume, qu'elle n'hésite pas à tremper dans le fiel, le sont également. Jean-Jacques Rousseau par son caractère irascible, et les Encyclopédistes par leurs positions idéologiques contraires à celles de la marquise, en font régulièrement les frais. Mais le plus surprenant est l'« amour romanesque » que Mme du Deffand, à l'âge de soixante-dix ans, voue à un aristocrate anglais de vingt ans son aîné. S'établit dès leur première rencontre en 1765 une correspondance éblouissante, passionnée, combative, rédigée dans cette langue que le Siècle des Lumières a rendue avec tant de brio et que nous lisons aujourd'hui avec tant d'intérêt.
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.