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El banquero anarquista atrae por el carácter de sátira que contiene. En él se desata el humor como la puesta en evidencia de la literalidad. Las cosas desnudas, sin cáscara ni máscara, mueven a la risa. Porque la risa ablanda la desnudez cruda de las cosas. Y esta sonrisa irónica y finalmente mordaz que nos llega inmersos en la lectura de este libro, analiza un mundo gobernado por dos convenciones gigantescas: la política y la economía, y mediante un diálogo casi platónico, revela el hueso limpio de carne de estas dos bases del sistema de cualquier sociedad actual. La economía se jacta de haberse apropiado totalmente de uno de los sueños más puros que haya creado nunca la ideología. Hace suyo el vestido del anarquismo y lo razona hasta desasirlo de su carácter ideológico. El banquero naturaliza la economía y la convierte en algo inevitable. Y no sólo eso, aprisiona en su celda lógica a la ideología y a la política que así se quedan sin respiraderos para influir en la sociedad. Pero cuando el dinero y la economía destruyen mediante un discurso lógico los razonamientos ideológicos, el mono se ríe encima de la rama y vuelve a la selva.