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Des conversations avec Stanislavski inspirent à Georgette Leblanc les représentations de La Tragédie de Macbeth et de Pelléas et Mélisande à l’abbaye de Saint-Wandrille, sa résidence d’été. Femme d’énergie, elle sert le théâtre de Maeterlinck avec un dévouement absolu à Paris et dans les grandes capitales européennes. Leur dialogue amoureux et intellectuel continue, exigeant et rude, jusqu’à la rupture en 1918. Le Prix Nobel lui avait écrit : « Même si tu n’avais pas été femme, tu aurais été le seul être que j’eusse aimé complètement. » Il lui reconnaît un don d’écrivain-né. « Mon cher Maurice, (…), lui répond-elle, “Tu me diras” toujours mieux et plus exactement que moi-même ! Et qu’importe que cela vienne de toi ou de moi… pourvu que la beauté naisse ! … » Elle se révolte cependant contre l’absorption totale de sa pensée et de sa personnalité. Trop tard… Georgette Leblanc (1869-1941) et Maurice Maeterlinck (1862-1949) formèrent un magnifique couple d’artistes de 1895 à 1918. On les crut mariés pendant vingt-trois ans : ils vivaient en union libre. Dès le début de leur relation, ils se donnèrent des surnoms. Maeterlinck la baptisa « moumoute ». Georgette le surnomma « Bébé ». Né à Gand, Maeterlinck, prix Nobel de littérature en 1911, fut lancé en 1890 par un article retentissant d’Octave Mirbeau. Entre 1902 et 1930, il devint l’écrivain belge francophone le plus lu et le plus traduit dans le monde. Cantatrice, comédienne, écrivain-né, Georgette défendit et joua son œuvre dans toute l’Europe, de Paris à Moscou, et elle l’interpréta jusqu’en Amérique. Egérie attentionnée, elle fut toujours soucieuse de lui créer les conditions les plus propices à son inspiration. Non contente d’être sa compagne, elle s’attira les hommages vibrants de Mallarmé, de Rodin, de Massenet, de Colette ou de Jules Renard. Si elle suscita les sarcasmes, ce furent ceux de Jean Lorrain ou d’André Gide. Excusez du peu… On trouvera dans ce livre la part la plus originale d’elle-même, qu’elle parvint à soustraire à l’influence de Maeterlinck et qu’elle exprimera par un roman — Le Choix de la vie — dédié à l’amitié des femmes, ainsi que le plus intime de leur union, les lettres qui font d’eux le couple d’amants le plus emblématique de leur temps, et on découvrira leur histoire fusionnelle dans un récit qui ne laisse rien dans l’ombre
À PROPOS DE L'AUTEUR
Maxime Benoît-Jeannin est, entre autres, le biographe de Georgette Leblanc (1869-1941) (Le Cri, 1998) et d’Eugène Ysaye (Le Cri, 2001), il est aussi le romancier de Mademoiselle Bovary (LeCri, 1991) et d’Au bord du monde, un film d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009).