Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
De la prise de la Bastille au défilé de la Victoire, cent trente années ont été nécessaires pour accorder la France avec la date du 14 juillet. Malgré la Fédération nationale de 1790, le Directoire se méfie du symbole révolutionnaire. Les empereurs préfèrent leur 15 août, les Bourbons restaurent la Saint-Louis, la monarchie de Juillet jongle entre la Bastille et les Trois Glorieuses, la seconde République essaye un 4 mai consensuel : en vain. La grande date survit dans les mémoires. Mais lorsqu’en 1880, les Républicains vainqueurs décrètent la fête nationale du 14 juillet, il faut ruser et contourner. L’incarnation de la République dans la rupture insurrectionnelle entre l’ancienne et la nouvelle France divise. La commémoration disparaît, au profit de la fête militaire et populaire dont les versions parisiennes et provinciales, citadines et paysannes évoquent une Bastille intemporelle et une Révolution sans révolutionnaires. Inutile : la droite monarchiste tente de placer Jeanne d’Arc, la gauche sociale dénonce la fête d’une bourgeoisie repue. Il en est ainsi jusqu’à la Guerre. La Patrie, sacralisée par le sacrifice, prend alors le relais des valeurs de la République. La fête du régime devient la fête de la France. Elle n’est plus contestée, elle est désormais revendiquée.