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« Brusque jet de feu, à peine masqué par un cache-flamme : des rafales de vingt-quatre vingt-neuf, sèches comme un rire de hyène, arrosent le convoi. Hululement des freins. Le convoi s'est arrêté : à la mitrailleuse, il allume un paquet de maisons. Des morceaux de laiton dentellent les stores, fracassent les vitres, concassent briques et plâtres. Les ricochets nous miaulent au visage. Les casques des Gendarmes mobiles brillent comme des billes d'agate noire. À nous. À plat ventre sur un balcon, nous prenons le temps de les ajuster, ces billes. Chacun tire une fois, deux fois, pas plus, et nous nous jetons en arrière, pendant que se déchaîne un nouvel orage. « Pour Agnès ! » Je gueulais en tirant. Bill et Moineau répétaient « Pour Agnès ». Cela m'allait droit au cœur. » Alger : dix ans après, théâtre abandonné. Bab El Oued malade de la peste. C'est donc pour cette ville sale, cette vie de province, pour ces paysages, dont la Méditerranée offre tant de répliques, que nous avons… Claude, errant à travers son enfance, retrouve sa rue, sa maison, son lycée : rien n'a changé. Elle ne comprend pas. « Et si j'allais ne plus aimer l'Algérie ? » De ce monde englouti, surgit une fillette : Claude Muller devant son piano, une fillette amoureuse d'un Kabyle ; elle pose des plastiques, dévalise des banques et des bijouteries, pistolet au poing. Après la cavale, et la morgue, et la taule, après la mort des autres, la voici qui écrit, et qui s'offre un monsieur comme une crème glacée. Elle danse, elle nage, elle rit, à Tunis ou à Cuba. Est-il possible qu'elle soit la même ? De la Khâgne à l'OAS, de David à Marc, des « petits frères » à l'intelligentsia parisienne, d'Antoine à Jean-Pierre, que poursuit-elle ? Que fuit-elle ? Quand Claude, un matin de mai, atterrit à Maison-Blanche, La grande fugue s'achève où elle avait commencé.