
La partie espagnole
Exilé par nécessité - à la suite d'une opération qui a mal tourné, son employeur, le M16 britannique, l'a lâché - Alec Milius se terre à Madrid. Un emploi de façade, plusieurs passeports et autant de téléphones mobiles, une maîtresse clandestine et l'oeil fixé en permanence sur son rétroviseur : tous les symptômes de la paranoïa sont là, cet homme est bien un espion, quoique sans mission.
La disparition d'un industriel basque membre de l'ETA offre à Alec l'occasion de reprendre le collier. Les vieux réflexes se réveillent et, entre l'obsession de la trahison et l'adrénaline à flux constant, c'est toute une joie de vivre - dangereusement - qui lui revient. Mais s'aventurant seul, sans soutien, dans une partie où le gouvernement espagnol, la CIA et le SIS sont impliqués, Alec fera-t-il le poids ?
Cette intrigue d'une vertigineuse perversité, telle une succession de feintes sur un échiquier, a suscité l'enthousiasme unanime de la critique britannique. La partie espagnole est cité par Peter Millar, du Times, parmi les six meilleurs romans d'espionnage écrits à ce jour, juste après La Taupe de John LeCarré.
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