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Une femme a tué son amant qui souffrait d’un cancer à la gorge. Euthanasie ? Sans doute, mais donner la mort douce est tout de même donner la mort, et des questions d’intérêt sont mises en avant par l’accusation. Elsa Lundenstein n’a-t-elle obéi qu’à la pitié ? D’autant qu’au moment où elle a tué, elle aimait un autre homme. Les jurés de Seine-et-Oise en savent sur l’accusée autant que nous, c’est-à-dire peu de chose. Mais, eux, devront se prononcer. Tous les sept sont honnêtes et de bonne volonté ; ils n’obéissent à aucune pression. Pourtant, ils ont chacun une vie, des plaisirs, des soucis qui influent sur leur cœur. L’un est trompé par son épouse, l’autre découvre l’amour, un troisième méprise les femmes, etc. Leurs points de vue sont personnels, alors que la justice devrait être objective. Ils discutent le cas d’Elsa sans parvenir à se mettre d’accord. Coupable, Elsa doit être punie - innocente, elle doit être acquittée. Finalement, le verdict est absurde : cinq ans de prison. Et l’accusée regagnera sa cellule où l’attendent dix-huit cents jours, dix-huit cents nuits à passer loin de l’homme qu’elle aime, châtiment qu’elle subira par principe, pendant que les sept jurés retourneront à leur existence. Ils se sont prononcés en hommes libres comme ils en avaient fait serment. Elsa Lundenstein, étiez-vous coupable ou innocente ? Personne ne le saura jamais et, cependant, Justice est faite. Du beau film d’André Cayatte qui posa, il y a quelques années un problème qui remua profondément l’opinion, Jean Meckert a tiré un roman passionnant où les qualités littéraires ne le cèdent pas à l’intérêt du sujet.