Description

Le titre du recueil est une invitation déroutante au voyage : on songe à Venise ou Versailles, à des peintres des XVIII^e ou XIX^e siècles, mais on se retrouve en réalité à Tervuren, aux environs de Bruxelles, en compagnie d'ombres inquiétantes, celles de deux artistes célèbres qui scandalisèrent leur temps, l'Angleterre puritaine. Si le décor des autres récits est également bruxellois, les personnages en sont actuels, ils sont tous féminins et cultivent l'art de vivre autrement. Ces femmes vivent aujourd'hui, mais elles s'efforcent de restituer son poids de silence et de nuit à un monde déchiré par le vacarme, l'avidité et la violence.

La promenade du grand canal a obtenu le Prix Robert Duterme de l'Académie de langue et de littérature françaises de Belgique.

« En l'art rigoureux qu'est la nouvelle, Anne Richter est orfèvre... Accordant une importance extrême aux menus aspects du quotidien pour décrypter l'insolite qui l'armure d'un invisible lierre, la nouvelliste de La promenade du grand canal se sent chez elle. Et par elle, on s'y sent chez soi. »

Francis Matthys, La Libre Belgique