
La robe des léopards
Le narrateur de ce premier roman n'est décidément pas
fiable. Il s'appelle tour à tour Walter, Timothy, Outis,
mais personne ne connaît son vrai nom. Il se dit écrivain,
mais a perdu tous les textes qu'il a écrits. Il enseigne le
journalisme, mais n'a jamais mis le pied dans une salle
de rédaction. Et pourtant c'est à lui qu'un éditeur commande
la biographie d'un grand écrivain qu'il a bien
connu quelques années plus tôt. Lui, qui repeint sans
cesse la réalité aux couleurs trompeuses de l'imaginaire,
lui, le menteur maladif, l'imposteur magnifique, le voilà, pour la première fois, sommé d'écrire la vérité.
Pour retrouver celui qui fut son meilleur ami, en
même temps que son plus grand rival en littérature, il
se lance dans un surprenant tour du monde. Des clubs
de jazz de Manhattan aux villages du Sri Lanka, de
Dubaï au Luxembourg et du Ghana à l'Islande, il part
à la recherche de l'homme qui, depuis plusieurs années,
se cache derrière l'auteur culte. Il se met aussi, sans le
savoir, en quête de lui-même...
Loin du roman initiatique traditionnel, quelque part
entre les univers de Francis Scott Fitzgerald et de Wes
Anderson, Kristopher Jansma livre dans La Robe des léopards
une variation pleine d'invention et d'esprit sur l'art
du roman. Au fil des pages, les histoires s'imbriquent,
réalité et fiction s'échangent leurs détails, tandis que le
narrateur prend un malin plaisir à brouiller sans cesse
les règles du jeu. Où est la vérité ? Peu importe. « Toutes les
histoires sont vraies, mais ne le sont qu'ailleurs. »
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