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Dans le présent volume du Journal de Renaud Camus, nous suivrons le diariste dans ses tribulations immobilières (vente et achat), son établissement dans le Gers au désormais fameux château de Plieux, et ses voyages (Italie, Espagne). Nous nous fâcherons avec lui de l’état des mœurs, du peu de considération dans laquelle est tenu l’art, et nous nous indignerons des mauvaises manières de nos contemporains. Nous connaîtrons tout de ses mésaventures éditoriales. Mais nous nous exalterons à la vision de telle perspective, à la douceur de telle lumière, au souvenir de tel moment, à celui de telle œuvre. Et nous constaterons, comme lui, que, face au temps qui ne cesse de couler et de nous emporter, cette entreprise du Journal est le seul rempart possible.