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« Le silence inutile, c’est un livre que j’ai écrit, parce que je ne savais plus écrire. Depuis plus de trente ans, j’avais pris le pli d’écrire sur des petits riens de la vie - puis un jour, le 27 février 1989, c’était le grand rien de la mort. Ma femme avait trente-quatre ans quand le cancer se mit à la démolir ; cela dura quatre ans. Quelques semaines après sa mort, j’ai recommencé à écrire, à faire un livre, j’ai écrit pendant douze mois, ne savais plus écrire mais n’étais capable de rien d’autre ; par bribes et lambeaux au fil des jours, des nuits, surtout des nuits, j’ai écrit cette femme, ma femme, j’ai écrit sa vie, notre vie, notre bonheur, nos gosses, notre vie ensemble pendant dix-neuf ans, j’ai écrit sa maladie, sa souffrance, son agonie, j’ai écrit ma vie, ma survie, j’ai écrit un an de ma vie, je n’avais plus de femme, mais il restait la féminité, la douceur de quelques prénoms qui avaient corps de femme. Ce n’est pas un journal, même s’il y a des dates ; ce n’est pas un roman bien que je raconte. C’est un livre sur les petits riens de la mort, du malheur, mais aussi sur le bonheur et la merveille de vivre. » L. S.