Poursuivant ses réflexions publiées dans Essais de neuropsychanalyse (L'Harmattan, 2013), l'auteur montre comment il est tout à fait possible d'articuler les acquis de la psychanalyse avec ceux des neurosciences, autour du concept de connectibilité.
Montrer où des connexions se perdent, tout d'abord sur le plan théorique entre neurone et fait psychique, ensuite sur le plan clinique entre fonctions psychiques ou entre unités d'informations (et pas seulement entre signifiants), montrer comment elles se perdent, à la suite soit de sécessions neuronales, soit de régulations inconscientes de conscientisation, sera l'objectif de cet ouvrage.
Entre un impérialisme neuroscientifique qui installe un Cerveau souverain au pilotage du fait psychique et un impérialisme psychanalytique qui a imaginé un appareil psychique autonome totalement déconnecté de la matière neuronale, il existe une troisième voie : celle consistant à penser une auto-organisation dotée d'un processus d'information voué à son intégration permanente. Celle énonçant clairement la fin du Sujet sans cerveau, celui de la psychanalyse classique, mais aussi la fin du Cerveau sans sujet, celui des neurosciences actuelles.