À Venise, alors envahie par les troupes
napoléoniennes, Johannes Karelsky,
violoniste au talent reconnu dès
l'enfance, enrôlé dans l'armée française
et blessé au combat, trouve domicile
chez un mystérieux luthier, passionné
d'échecs et amateur d'eau-de-vie.
Très vite, entre ces deux hommes du
secret, se noue une complicité faite de
respect, de silence et de musique, qui se
changera en une amitié que la simple
évocation d'une voix de femme, dont
on ne sait au juste où elle les entraînera,
scellera jusque dans la mort.
Le violon noir, douleur et chef-d'oeuvre
du luthier, est-il en fin de compte
l'instrument de leur perte ou de leur
rédemption ?
Après Neige, où Maxence Fermine a
décliné l'Orient, le froid et le blanc, Le
Violon noir, avec la même exigence, la
même langue concise et poétique, nous
parle de la guerre, de l'amitié, de
l'alcool, et de la puissance du noir.