
C'est un Paroutaud débutant que nous font découvrir ces deux
nouvelles. Ici, les lieux sont imprécis, les personnages n'ont que des
prénoms. Mais la fascination qu'exerce le viaduc sur les enfants, le
charme de la petite ville escarpée signent ces lieux : Saint-Léonard-de-Noblat,
où il vécut sa petite enfance.
L'un des enfants est l'auteur lui-même avec ses curiosités et
ses passions : émerveillement devant l'architecture et la mécanique du
temps, attention fétichiste à l'objet utile, la montre, à l'outil
indispensable et précieux pour les explorateurs et les marins, J M A
Paroutaud ayant été un passionné de voile.
Au contraire, dans les oeuvres qui suivront et qui sont connues,
on ne peut discerner ni l'auteur, ni les lieux, à peine le temps. «La
Ville» y est «incertaine», les «Temps» sont «fous», «La
Descente» est «infinie». Nous sommes dans une totale fiction, riche
de sens et d'humour souvent noir.
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