Cet ouvrage propose une double réflexion sur la transformation
des formes de la régulation politique contemporaine et sur le métier
de chercheur en science politique. Les différentes contributions exposent
les stratégies de recherche déployées - soit l'explicitation des
choix théoriques, le rapport au travail empirique et la revue critique
de la littérature francophone et internationale - et les mettent à
l'épreuve de l'analyse des nouveaux espaces du politique.
Les auteurs réunis ici sont tous chercheurs en science politique au
CERVL - Pouvoir, Action publique, Territoire (UMR 5116 du
CNRS, Sciences Po Bordeaux), devenu en janvier 2007 Spirit -
Science Politique, Relations Internationales, Territoire. Ils abordent
ce double enjeu depuis des points de vue multiples, en mobilisant une
large palette de champs, modèles et méthodes. Une première série de
textes porte sur les difficultés à saisir des espaces publics en recomposition.
Une seconde s'interroge sur la façon d'aborder, avec les
outils classiques de la science politique, la porosité de plus en plus
forte des espaces privés et publics.
Servent ainsi de support des études empiriques touchant aux
politiques publiques (vieillesse, emploi-formation), à l'économie
politique (la construction des normes du commerce international),
à la sociologie des institutions (le Parlement européen et les institutions
de l'Union), à la sociologie des mobilisations (la temporalité des
mobilisations, les liens entre religion et politique) et aux politiques
territoriales (intercommunalité et référendum local).