Arrachant les masques de ses semblables,
portant les siens au gré de sa fantaisie, Lorenzo de Médicis promène
sa silhouette d'ange déchu au milieu d'un carnaval de dupes.
Cette décadence d'aristocrate, cette promenade dans la souillure
et la corruption dissimulent le rêve d'une vie.
Tendu vers un geste unique et insensé,
Lorenzaccio travaille, solitaire, à son chef-d'oeuvre.