
«...sur l'écorce poudreuse des lapilli qu'il transforme en alcôve véhémente...» Toute la tonalité de ce livre se retrouve dans cet extrait de phrase où les alcôves sont des gouffres et les souffles des bouillonnements. L'orgue fait-il naître tant de fantasmes, tant de révoltes et d'incandescences? Durant sa première carrière antique, il n'était que l'instrument le plus riche du monde musical, puis en Occident, il devint laudateur des religions. Dans ce conte, il se pose comme l'âme d'une éthique, puis, très vite, comme l'hypostase du héros qui cherche, de cette manière, à assimiler tous les vestiges humains de son amour, puis de toutes les victimes d'une guerre qui, précisément aujourd'hui se révèle si actuelle et symbolique...
J. Guillou
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