La vision enchanteresse de la baie d'Alger captive les
artistes occidentaux : mariage de l'ocre ardent et du bleu
scintillant, tout est dédié à la couleur et à la lumière.
Cet ouvrage retrace l'évolution d'un art qui débute en
1830 par les peintres chroniqueurs, auxquels succéderont
des artistes aux oeuvres plus personnelles. La création de la
Villa Abd-el-Tif suscitera une importante vie artistique et
fournira un cadre privilégié à cette vitalité. Tandis que cette
émulation gagne les artistes locaux, peut-on parler d'une
«École d'Alger» ?
En filigrane de cette histoire, c'est aussi celle d'un pays
et de ses changements qui se dessine.