Dans l'année qui suivit le décès de sa première épouse Else von Stritzky, en
1921, le philosophe Ernst Bloch écrivit une sorte de journal qui livre
quantité d'informations sur son oeuvre et sa personnalité. Mais surtout, ce
texte émouvant vour faire mémoire d'une femme exceptionnelle. Paru
seulement après la mort de Bloch, il donne un accès privilégié à sa philosophie
de la mort et du Royaume.
«Il se peut bien que parfois la "vie" ait reculé devant l'utopiste, mais autre
chose, son existence ébauchée dans une autre sphère est devenue surabondante
: Else a représenté cette autre sphère d'une manière indescriptible.»