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Il n’y a pas si longtemps, les moulins faisaient partie du décor : on en voyait partout – sur les collines où le vent faisait tourner leurs ailes, au bord de l’eau pour ceux qui utilisaient la force hydraulique. Un paysage sans moulins ni meuniers aurait paru désertique. Seul le descendant d’une longue dynastie meunière pouvait évoquer ces temps révolus. Marcel Gouzène, fils, petit-fils et arrière-petit-fils de meunier, a gardé de sa longue ascendance meunière force anecdotes et souvenirs. C’est ce récit qu’il a confié un jour à Jean-Louis Quereillahc, à charge pour lui « d’en tirer quelque chose ». En acceptant la tâche proposée, Jean-Louis Quereillahc n’a pas cherché à faire œuvre littéraire encore moins à romancer. Il a voulu au contraire respecter le style et le caractère de cet ouvrage, afin de lui conserver toute son authenticité. C’est donc un témoignage sans enjolivures que nous donne ici l’un des derniers témoins de la meunerie d’antan. On n’imagine guère aujourd’hui la position importante qu’occupaient les meuniers dans les sociétés rurales d’autrefois, où ils formaient une véritable aristocratie. Pourtant, on les disait voleurs et cette accusation fit longtemps partie de leur folklore. À l’époque en effet, on payait en nature le meunier, qui avait parfois tendance à prélever plus que son dû… Ce qu’on n’imagine pas non plus, c’est la dureté du travail de meunier, l’exténuant effort physique pour soulever dans la journée les sacs de blé – et la nuit, le sommeil précaire, car un bon meunier ne devait dormir que d’un œil et se réveiller à intervalles réguliers pour régler sa meule (d’où la fameuse chanson : « Meunier, tu dors, ton moulin va trop vite… »). On referme ce livre avec la nostalgie d’un monde à jamais disparu, qui ne revit plus que dans les contes pour enfants.