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Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Ces vers de Paul Verlaine écrits dans la cour de sa prison sont dans toutes les mémoires. Comme le dernier vers de François Villon dans l’ombre de la mort : N’ayez les cœurs contre nous endurcis. D’autres poètes français ont connu cet affrontement avec une condition — la prison, le camp ou l’exil — qui est par nature contraire à celle où la création poétique peut naître et s’épanouir. Jamais, avant Jean-Marc Varaut, on n’avait étudié les effets sur la création poétique de la limitation involontaire de l’espace et du temps, de la réduction de l’élan physique, de la rupture avec le monde des vivants libres, dans la proximité emblématique et souvent réelle de la mort. A travers Charles d’Orléans, François Villon, Clément Marot, Théophile de Viau, André Chénier, Paul Verlaine, Guillaume Apollinaire, Robert Desnos, Jean Cassou, Benjamin Fondane, Jean Cayrol, Max Jacob, Robert Brasillach, Charles Maurras et Jean Genet, c’est une expérience carcérale et poétique capitale qui est évoquée, et une anthologie des poètes enfermés. Sa profession d’avocat préparait Jean-Marc Varaut à faire comprendre cette coexistence miraculeuse de la détresse la plus profonde et de la lumière intérieure : Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres.