«Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du
pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres
provinces, ils filaient vers d'autres corps.»
Réparer les vivants est le roman d'une transplantation
cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences
et les espaces, les voix et les actes qui vont se
relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de
tension et de patience, d'accélérations paniques et de
pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique,
à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa
fonction organique, demeure le siège des affects et le
symbole de l'amour.