Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Un navigateur solitaire fait naufrage : son voilier est jeté sur un récif de la mer de Corail, l’île Surprise, éloignée de toutes lignes de navigation. Le dernier geste consacré à l’aménagement d’une case le laisse à l’inaction dans une solitude que seule peut compenser la compagnie des crabes, des pagures, des oiseaux, des tortues de mer et des serpents amphibies qui infestent les rivages. Le contenu du cotre comptait un équipement de chasse sous-marine, dont l’homme ne s’était pas encore servi. L’instinct de la chasse l’entraîne à la poursuite d’une tortue sous l’eau d’un vaste lagon qui communique avec l’océan par une passe. Dès cet instant, le principe de sa misérable condition est transformé : il peut à volonté quitter l’île pour se plonger dans un univers d’une beauté incomparable. Mais cet univers est peuplé d’êtres effrayants réputés s’attaquer à l’homme. Ainsi se noue le drame de l’homme nu, faible, inexpérimenté face aux monstres marins. L’émerveillement, toutefois, est plus fort que la peur : l’homme fasciné est pris d’une passion pour la mer telle qu’il se sent devenir créature marine. Prolongée à la limite de la résistance parmi les requins, les murènes, les barracudas, les raies ou les mérous géants dominent la jungle sous-marine, chaque immersion est la plus totale des évasions. Avec le temps, l’île se réduit à une sorte d’abstraction : grâce à la mer, l’homme lui a échappé ainsi qu’à l’inévitable dégradation qui l’y attendait. On ne peut éviter de faire le rapprochement avec Robinson Crusoé, mais, aujourd’hui, Robinson est évidemment sous-marin. C’est là sa modernité : Vendredi disparaît, remplacé par la mer tropicale. Roman ou récit ? Alors qu’il accomplissait le tour du monde de l’exploration sous-marine avec ses trois compagnons sur le yacht Moana, l’auteur se trouva devant l’île Surprise dont les fonds coralliens venaient de révéler une prodigieuse richesse animale. Un cyclone menaçait. « Quel serait le sort d’un naufragé solitaire, ici ? » songea Bernard Gorsky, qui aussitôt transposa « Quel serait MON sort ? ». Ainsi naquit le concept de Robinson sous-marin, œuvre de fiction inspirée par la puissante réalité que vivait son auteur et un amour de la mer dont la ferveur n’a peut-être jamais été traduite avec autant d’intensité et de profondeur.