Dans sa préface, Martin Page nous prévient,
le Traité des excitants modernes est un texte drôle.
Balzac y «présente les condamnés à mort comme
cobayes à l'usage des savants. On y apprend
beaucoup de choses, fausses ou inventées, et cela est
rare car on oublie de nous enseigner les beaux
mensonges sous leur vrai jour ; mais peu importe !
les papilles gustatives de la littérature sont
incapables de juger de la vérité : elles ne sont
sensibles qu'au goût».
Passant à son crible de consommateur et de
critique l'eau-de-vie, le café, le thé, le tabac et, plus
inattendu dans cette liste, le sucre, Balzac nous
révèle les pouvoirs cachés de ces substances, qui
viennent palier les défaillances de l'homme de
plume et de l'homme tout court.
La loi nous oblige toutefois de préciser qu'il
faut user de ce petit livre avec modération.