« Alors, sans que rien ne bouge,
qu'aucun souffle ne m'effleure,
qu'aucune lumière ne m'éblouisse,
qu'aucune voix ne me parle, sous ce
ciel étoilé bien connu d'Abraham, je
sentis le monde vaciller sous mes
pieds. Une lame effilée, plus
tranchante qu'un glaive pénétra mon
esprit, traversa mon âme, transperça
mon coeur pour libérer un poison qui
m'avait trop longtemps dépossédé de
moi-même. Sans sommation ni préavis,
on venait me déloger et je devais
abandonner une histoire sans
perspective à une liberté souveraine
qu'aucune force ne pouvait désormais
contenir »
Après quelques années
de mariage, Jean-Paul
se sépare de Béatrice
enceinte de Servane,
dont il n'est pas le père
biologique. Il mène alors
une existence solitaire et
marginale. Vingt ans plus
tard, suite à un concours
de circonstances
imprévues, Jean-Paul
accompagne la jeune
fille dans un voyage en
Israël. Le père et la fille
sont étrangers l'un à
l'autre jusqu'à ce qu'un
événement inattendu
à Jérusalem ne vienne
changer le cours de leur
existence.
Deux itinéraires se
superposent : un récit
de voyage, qui fait
parcourir la Terre Sainte
au lecteur et lui fait
vivre un pèlerinage
vers Jérusalem, et
le cheminement des
personnages qui se
découvrent eux-mêmes
et en retiennent
transformés.
Avec humour et émotion,
l'auteur aborde le délicat
sujet de la paternité.