Discutant récemment ici, à Londres, avec un voyageur et découvreur, j'évoquais la grande importance que les géographes attachent aux représentations exactes de notre planète sous la forme de globes ; il m'interrompit soudain et me dit en souriant : « A quoi servent vos globes lilliputiens, qu'ils fassent dix, cent ou mille mètres de diamètre, quand on peut parcourir, regarder, étudier et aimer le globe lui-même, notre Terre généreuse et bienfaisante ? »