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Un témoin de la Révolution, Restif de la Bretonne, se demandait dans ses Mémoires, comment les Français de 1992 jugeraient les événements de 1792 (et janvier 1793). Pour sa part, et pour son temps, il répondait : Ô Louis, vous étiez aveugle, vous n'étiez pas criminel. Les deux siècles se sont écoulés : que pensent aujourd'hui, nos compatriotes, des semaines tragiques qui se déroulèrent avant, pendant et après le procès du roi ? Louis XVI était-il réellement coupable de conspiration contre la liberté et d'attentat contre la sûreté de l'État ? La cause fondamentale de la sentence de mort n'est-elle pas dans la dure éloquence de Robespierre et de Saint-Just, qui fit basculer dans leur camp les indécis ? Pour les Montagnards, juridisme et sensibilité ne devaient pas entrer en jeu, le roi était coupable par nature, et la royauté ne serait véritablement abolie que par la suppression du roi : Il n'y a point de procès à faire, s'écria Robespierre, Louis doit mourir parce qu'il faut que la patrie vive. Bernardine Melchior-Bonnet s'est efforcée de faire, du premier grand procès idéologique de l'histoire moderne et du supplice du roi, un récit dépouillé des commentaires qui pourraient influencer le lecteur. Mais le simple rappel du déroulement des faits restitue l'intensité dramatique des heures les plus sombres vécues par le descendant des Bourbons.