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Comment, en l'espace d'un siècle, l'industrie funéraire et celui qu'on appelait jusqu'à encore tout récemment le croque-mort ont-ils pu détourner la route traditionnelle des morts ? Quelles conditions sociohistoriques ont permis à la sphère marchande de cohabiter, sous le même toit, avec celle du sens? Ces questions, hier impensables, brûlent aujourd'hui d'actualité. L'Église est de plus en plus concurrencée par de grandes multinationales dans la prise en charge de la mort. À l'ancien croque-mort, préposé au traitement du corps, a succédé le thanatologue-thanatopracteur, fournisseur de services intégrés et metteur en scène de rituels sur mesure. Dans la chapelle multiculte de l'entreprise, le prêtre n'est plus que le « commis à la section spirituelle ».
L'autorisation de la crémation et l'ouverture à la parole laïque dans le rituel catholique ont pavé la voie à un vaste mouvement d'individualisation de la mort, où s'expriment toutes sortes de cosmologies et où la détresse des survivants est assumée par des rites anémiques, qui ne relèvent plus de la mobilisation d'une culture, mais d'un savoir-faire managérial.