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À Liverpool, le Barbershop Hipster Maniac est une institution. Tenu par trois amis barbus et tatoués, c’est l’endroit idéal pour écouter du bon rock, se faire tailler la barbe et boire un coup ! Sauf que pour Line, c’est aussi le début des ennuis. Pour commencer, à son arrivée dans le quartier, elle a embouti la voiture de Jordan, l’un des trois barbiers. Ensuite, elle a découvert qu’ils étaient voisins de commerce… et de palier ! Impossible donc d’échapper à cet homme au regard de braise, au corps imposant de muscles et de tatouages… et au caractère insupportable ! Il l’attire, la repousse, joue avec elle, mais le pire, c’est qu’il déteste Noël… alors que c’est la période préférée de Line ! À coups de décorations lumineuses, de baisers enflammés et de répliques cinglantes, la guerre est déclarée !
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– Un rat, un rat, un énooorme raaaat !!! Mon voisin mystérieux se met à rire frénétiquement. OK, là, il se fout de ma gueule, aucun doute possible. J'ouvre les yeux et me retrouve nez à nez avec mon sauvage. Il est vêtu d'un simple jean déboutonné lui tombant sur les hanches, et mes yeux se focalisent immédiatement sur les motifs colorés qui recouvrent l'ensemble de ses bras et de son torse massif. La virilité à l'état brut. Plus sensuel, plus intense et plus attirant encore que dans mon souvenir. Un véritable appel au péché. <i>Oh non, bordel ! Pas lui !</i> – Toi ! Qu'est-ce que tu fous ici ? – J'habite ici ! répond-il. Ma mâchoire manque de se décrocher devant cette annonce, ce qui semble bien lui plaire car ses rires redoublent. – Y a rien de drôle ! Arrête de te foutre de moi et aide-moi. – Re-bonjour la teigne ! Primo, c'est très drôle ! Et te voir t'agiter en petite tenue au beau milieu du couloir est un spectacle nocturne très divertissant. Deuxio, ce n'est pas un rat mais un furet. Je te présente Stringer. Il est à moi. Il a dû s'échapper quand Élise est partie tout à l'heure. J'assimile les infos et réalise que c'est lui et sa copine qui s'envoyaient en l'air avec autant d'ardeur tout à l'heure. Et comble du malaise, je m'aperçois qu'il a deviné que je les ai entendus. Le sourire provocant qu'il affiche est plus que significatif. Bien sûr, pour couronner le tout, ne pas oublier que je suis vêtue d'un simple sweat-shirt masquant à peine ma lingerie, qu'il reluque sans la moindre gêne. Je rougis aussitôt en prenant conscience de ma tenue, tirant désespérément sur ce fichu sweat-shirt qui refuse d'obtempérer. – T'es vraiment un gros con, tu le sais ça, hein ?
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My Hipster Christmas, de Mag Maury, histoire intégrale.