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Morgane Moncomble

Une petite quote :« Hell is empty and all the devils are here. » de Shakespeare.

Âge :28

Signe/trait de caractèrePerfectionniste et empathique.

Le livre qui m’a le plus touché dernièrementThe Outsiders, de Susan Heloise Hinton.

Ma lecture en cours : Atomic Habits, de James Clear.

L’autreur.trice dont j’achète les livres les yeux fermés Ali Hazelwood.

Votre prochaine destination : l’Italie !

Vous avez l’habilité de faire de vos romans une histoire unique à chaque fois. Tant au niveau de l’ambiance que du style d’écriture. Un aspect intéressant qui donne envie de découvrir tout votre catalogue Comment se déroule votre approche par rapport aux thématiques abordées ? Car mine de rien, nous sommes toujours plongés dans un univers différent. Tantôt le poker, tantôt le patinage artistique, le droit, l’univers des jeux vidéo,…  Il y en a pour tous les goûts !

C’est vrai, c’est quelque chose qui me tient à coeur. J’ai tendance à dire que je m’ennuie très vite, et donc que j’ai constamment besoin de changement. Avec mes livres, c’est pareil. Je suis de nature curieuse et intéressée, alors je choisis un thème ou un univers qui me tente et je me lance à corps perdu dedans. Je ne veux pas écrire deux fois la même chose, sinon cela devient rébarbatif…

Il se trouve que l’album Lover de Taylor Swift est votre préféré. Avez-vous puisé de l’inspiration dans ces chansons pour un de vos livres en particulier ou l’album vous accompagne en toutes circonstances ?

On peut dire que cet album est la bande son originale de ma vie ! Certaines des musiques de Lover sont présentes dans les playlists de mes romans. Par exemple, « The Man » m’a beaucoup fait penser à Daisy dans « L’as de pique », qui se bat contre la misogynie présente dans l’industrie de la musique. Il y a aussi « Lover » dans « Un printemps pour te succomber », pour représenter le début d’une histoire d’amour. Je m’inspire de l’ambiance autant que des paroles, et Taylor Swift est très douée pour cela.

En vous suivant sur les réseaux sociaux, nous constatons que vous aimez voyager. Certains endroits sont exploités dans vos romans. Comment procédez-vous ? Ces lieux vous inspirent après les avoir découverts ou partez-vous à l’aventure après avoir mis vos personnages en scène dans un lieu spécifique ?

J’adore voyager, ainsi j’aime emmener les lecteur.ices avec moi à travers mes histoires ! Cela dépend des romans, parfois ce sont des destinations que j’ai faites et qui m’ont inspirées, d’autres fois ce sont des destinations qui me donnent envie et que je visite après coup. Mais je fais toujours beaucoup de recherches pour être au plus proche de la vérité, même s’il ne faut pas oublier que cela reste de la fiction. Il m’arrive de prendre des libertés au profit de l’histoire.

Votre 4e livre, Falling Again, qui traite du syndrome de l’imposteur, le manque de confiance en soi, l’anxiété et le choc post-traumatique a des allures de K-dramas. En tout cas, nous ressentons la douceur de ce petit clin d’œil. Quelle relation entretenez-vous avec la culture coréenne et comment avez-vous envisagé l’écriture de cet hommage sans forcément y avoir intégré tous les clichés ?

Quand j’ai pitché l’idée à mon éditrice en 2019, j’ai dit : « Je veux une histoire d’amour qui fait hommage aux kdramas tout en les parodiant. » et j’espère avoir réussi. Je suis très passionnée par la culture coréenne de manière générale : leur musique, leur cinéma, leur nourriture, leur Histoire. À tel point qu’après avoir voyagé cinq semaines là-bas en 2023, j’ai pris la décision d’aller m’installer à Séoul pour un an à partir du mois d’Octobre.

J’ai donc imaginé une histoire d’amour aux allures feel good, comme dans beaucoup de kdramas et autres rom com, et j’ai intégré tous les clichés du genre pour ensuite les distordre. Je voulais que ce soit original, frais, tout en portant un beau message

Une série Coréenne à conseiller aux amoureux.ses de l’amour et de la Corée ?

Je vous conseille « Snowdrop » pour pleurer, et « Strong Woman Do Bong Soon » pour rire.

Dans L’as de cœur, nous sommes plongés dans l’univers des jeux et des addictions. Le lecteur est très vite en immersion et guidé par les révélations, la tension entre les personnages et celle des règles du Poker. Pourquoi le Poker ? Etes-vous plutôt Lévi ou Rose ? Avez-vous dû travailler dur pour en apprendre les ficelles ou avez-vous un talent inné pour les chiffres ?

J’aimais les possibilités qu’offrait le poker. Il y a une sorte de fantasme, de glamorisation tout autour qui se prêtait très bien au genre de la New Romance, surtout avec un setting à Las Vegas : le huit clos, la nuit continuelle, les lumières, l’argent qui coule à flot. Quand on parle poker, on pense Casino Royal, Ocean’s Eleven… C’est à la fois sombre, sexy et mystérieux. Le jeu en lui-même fait appel au hasard, à la chance, mais également à l’intelligence.

Et puis il y a l’envers du décor : l’addiction. Je trouvais ça intéressant de faire le lien entre les deux.

Je n’ai aucun talent pour les chiffres haha ! J’ai regardé beaucoup de vidéos, et j’ai aussi fait appel à ma grande tante, championne de poker à l’international. Je dirais qu’à choisir, je suis plus Levi que Rose.

Comment vous est venue l’idée d’écrire la série Seasons ? Quelle a été l’approche et qu’est-ce qui vous a globalement inspiré dans l’écriture de ces quatre tomes différents les uns des autres ?

J’ai toujours dit que je n’écrirai jamais de série, justement par peur de m’ennuyer. Puis j’ai trouvé un moyen de le faire tout en écrivant des histoires bien différentes : écrire quatre romans sur quatre couples différentes, qui vivent dans quatre pays différents, à chaque saison différente. Bingo !

Je trouvais le concept des saisons très intéressant visuellement, cela permet d’inscrire chaque histoire dans un décor et une temporalité uniques. J’ai donc choisi les premières villes auxquelles je pense : Edimbourg pour l’automne (la pluie, les feuilles oranges, l’architecture gothique), Montréal pour l’hiver (le patinage artistique, la neige), Amsterdam pour le printemps (les tulipes, les vélos, les canaux) et la Toscane pour l’été (la campagne italienne, les cyprès, le soleil).

Savez-vous toujours dans quelle direction vous allez en écrivant ou vous laissez-vous guider par les mots et votre imagination ? Comment vous organisez-vous ?

Je suis très organisée. Je n’aime pas me lancer dans un roman sans savoir où je vais. Je dois toujours avoir un plan détaillé avant de commencer à rédiger, même si dans 90% des cas, il change pendant l’écriture. Cela me permet de rester concentrée et de ne pas m’éparpiller, tout en continuant à me surprendre au fil de la plume.

Quels sont vos futurs projets littéraires et/ou autres ?

Pour l’instant, je n’ai rien de prévu ! J’ai prévu de voyager beaucoup cette année, et de réfléchir à l’avenir à tête reposée.

Il s’avère que les droits de certaines de vos romances aient été achetés pour des adaptations audiovisuelles. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Malheureusement je ne suis pas en mesure d’en dire plus pour le moment, mais je vous tiens au courant dès que je le peux ! On croise les doigts.