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Werner Fischer präsentiert mit diesem Büchlein eine Auswahl aus seinen in fünfzig Jahren entstandenen Haiku. Auslöser war die Defizithypothese von Basil Bernstein, wonach Landkinder wegen der reduzierten Grammatik, des geringen Wortschatzes und der dadurch verursachten intellektuellen Defizite Nachteile in Schule und Berufsleben haben sollen. Des Autors Erfahrung aus vierzig Jahren Unterricht an einer Schule auf dem Land ist: Die Mundart war kein Hindernis für Schüler, Bundessieger der Mathematik-Olympiade, Professoren, Ärzte und Ärztinnen, Politiker, Pianistinnen, Filmemacherin, Fernsehmoderatorin oder vielfach preisgekrönter Autor zu werden. Die japanische Gedichtform des Haiku erwies sich als besonders geeignet, Beobachtungen, Erlebnisse, Einfälle in konzentrierter Form wiederzugeben und mit der Sprache zu experimentieren. Das Buch ist ein später Dank an des Autors Großvater Karl Fischer (1861-1950), der dem im Ausland geborenen Enkel in vielen Sitzungen geduldig das Alemannische so gut beibrachte, dass er zweimal bei alemannischen Mundartwettbewerben Preise gewinnen konnte.