Aimer son pyjama et le bien d'autrui,
les escaliers et son téléphone portable,
le conteneur, son tube d'aspirine, les
montres et son livre de cuisine, son
Formule 1, son musée et son album de
photos, ne suffit pas à s'inscrire à l'école
des «amours modernes». Il
convient d'y ajouter un peu de solitude,
beaucoup d'humour, une dose
d'impénitente misanthropie, plein de
déclarations d'amours aux autres, le
comique d'un Tati, le talent de Gilles
Ascaride.
L'auteur est universitaire. A une question
sur les relations entre l'universitaire et
le romancier, Gilles Ascaride répond :
«ils ne se portent aucun regard vu
qu'ils ne peuvent pas se voir. Je n'aimerais
pas être entre eux si cela devait
arriver.»