
Au bras du Ciel
Au bras du Ciel étincellent tes larmes d'étoile. Cristalline point de tes yeux au- delà de l'arbre, la lumière du murmure. De l'entrelacement en quête de royaumes renaît le commencement. Puis en la béance du Souffle erre le hâle d'anche aux accents d'infinis. S'évapore de ta gorge bleus les oublis attendris d'un effluve étiolé. Chevelues d'algues, ruissellent les paroles du regard. Et là tout près de la houle des cieux, au coeur de la bouche du feu, à la lueur de ta voix, s'épand le silence de l'ange. Absence de survie en la mémoire des disparus, pourpre, trace indicible le fil de l'exil. Au détour d'une incandescente empreinte, âcre l'ambivalence emmitoufle intime les suaves mouvances nuageuses. Insuffle la fugue l'horizon survivant. S'égare le friselis du voyage aux tréfonds des bribes de vie. Point l'arbre.
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