Qui n'aurait voulu être Steve McQueen ?
Qui n'aurait voulu avoir les yeux bleus de Josh
Randall dans Au nom de la loi ?
Fils unique et enragé, n'ayant jamais connu
son père, champion automobile pilotant Jaguar
ou Porsche, aimant la vitesse et le risque, les
femmes et l'alcool, l'art martial et les drogues,
celui qu'on surnommait The King of Cool
s'affranchissait volontiers de la Loi, fût-elle
celle d'Hollywood. Le voici de retour.
En novembre 1980, le fils d'Isaac et Hannah
Bergelson, un jeune homme vivant en banlieue
parisienne, écoute le présentateur Roger
Gicquel annoncer la mort de l'acteur à Ciudad
Juárez, des suites d'un cancer. Le monde
s'écroule. Commence dans ce roman d'une
nostalgie acidulée et d'une drôlerie égale à celle
des premiers Philip Roth, la reconstitution
d'une famille recomposée : celle des Bergelson,
entre ratages et destin rêvé, et celle de Steve
McQueen.