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Parce qu’il traîne derrière lui un pamphlet vengeur (Les valseuses, 1974), dans lequel il n’a cessé, depuis, de puiser l’essentiel de son inspiration, Bertrand Blier provoque des jugements qui correspondent très mal à la véritable nature de son œuvre. En un quart de siècle d’activité créatrice, et dix films d’inégal intérêt mais d’audience certaine, le réalisateur de Tenue de soirée (sa dernière production) n’a cessé d’affirmer un niveau d’exigence morale et intellectuelle, que bien des auteurs français pourraient lui envier. L’image du dandy provocateur, cynique et misogyne, qui lui colle à la peau, ne résiste pas à une analyse sérieuse. Ce moraliste, qu’on dit désabusé, questionneur entêté de la relation amoureuse, et poète drolatique d’un absurde dérangeant, n’a cessé d’approfondir sa réflexion existentielle sur des registres d’expression inattendus et originaux. Seul véritable pamphlétaire — Mocky mis à part — du cinéma français contemporain, sa verve iconoclaste et très colorée s’est mise au service d’interrogations majeures. Non seulement elle dénonce le triomphe de la bêtise et des conditionnements sociaux de notre temps, mais elle s’affirme instrument d’investigation des morales désuètes qui nous gouvernent. Cinéma du scalpel, le cinéma de Bertrand Blier a choisi de se manifester sur le triple terrain de la marginalité, du fantasme, et de la démesure. C’est dire son originalité, son courage et son ambition. Si la vision du monde que propose cet auteur peut choquer, elle ne laisse jamais indifférent. On conviendra que cela mérite le détour.