Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
L’herbe, c’est ce qui envahit tout quand on ne la surveille pas ; ainsi les campagnes abandonnées. C’est aussi une porteuse de fantasmes, sans cesse réinventés : de la féminité au pourrissement et à l’oubli. Ici, c’est-à-dire dans ce volume à l’aspect végétal, il y a bien les pièces d’un jeu, c’est-à-dire d’un récit, d’un dialogue, d’une cantilène, éclatée mais en partie reconstituable. Cependant, rêverie lyrique d’une enfance, dialogue dans une prison, elle-même fantasme en même temps qu’image de prisons et d’oppressions bien réelles, comptes rendus journalistiques, mémoire d’une guerre, ou deux, ou trois, à présent « terminées », autrement dit : les « pièces » du jeu se trouvent faussées, comme contaminées à plusieurs niveaux par ce qui n’est pas elles, avec quoi elles luttent : le corps, le sexe ; la matière, envahissante comme le chiendent (repoussant sitôt arraché) de textes pénétrant en elle par effraction et viol : des graffiti (griffures, agressions caractérisées) au texte scientifique, en passant par les références littéraires et le jeu infini des homonymies, à la fois redondance et destruction. Ce roman devient alors l’espace d’une lutte, tantôt sournoise, tantôt ouverte, à tous les sens du terme, comme celles du sel dénaturé et de la mauvaise herbe, des interdits et de l’inconscient ; ou encore comme la lutte de classes.