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Hay una extrañeza muy particular en los poemas de Matthew Dickman, un cierto grado de irrealidad que inquieta y fascina a la vez. Podemos sentir la tentación de creer que cuando nos habla de su gran tema, la familia, nos está hablando justamente de eso. Pero los poemas siempre contienen un exceso, una zona de transición hacia algo más, hacia otro nivel de sentido que nos desorienta y nos abre preguntas.