Il errait seul. Ne cherchant rien. Craignant les hommes.
Il aurait cent fois préféré éviter ce troupeau de mustangs
gardé par de jeunes Comanches. Les Indiens criaient après
lui et n'en croyaient pas leurs yeux : était-ce un bon cheval ou
un mauvais esprit ?
«Ce cheval vêtu est aussi têtu. Il sait ce qu'il veut, en
l'occurrence Trois Myrtilles, une femelle mustang,
belle comme le jour et vive comme une dérobade.
Pour l'amadouer, notre cheval de guerre va devoir
oublier ce qu'il sait, répondre aux désirs des
Comanches, traquer le bison, vivre avec la jalousie
des étalons...
À lire sous le tipi.»