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Die Landfrage gehört zu den konfliktreichsten Themen der mexikanischen Geschichte und Gegenwart. Bis heute berührt sie nicht nur die Existenzgrundlage der Landbevölkerung sondern auch den Umgang mit der Kolonialgeschichte. Denn die koloniale Landnahme prägte die Landverteilung nachhaltig und das Eigentumsrecht an Grund und Boden entwickelte sich im Spannungsverhältnis zwischen der Rezeption europäischer Universalismen und lokalen Rechtsinstituten des Gemeinschaftsbesitzes. Judith Schacherreiter untersucht diese Entwicklung mit rechtsvergleichendem Blick auf die Bedeutung des Grundeigentums in Europa und aus postkolonialer Perspektive im Hinblick auf das Gewicht der Kolonialgeschichte. Ihr Ergebnis: Das Privateigentum an Land als Legal Transplant, das heißt als Ergebnis rechtlicher Rezeption, ist in die Dialektik zwischen Modernität und Kolonialität eingebettet. Daher laufen Privatisierungen bis heute Gefahr koloniale Strukturen zu reproduzieren.