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Die in der philosophischen Tradition verankerte Dichotomie von Mensch und Tier stellt dem vernunftbegabten Subjekt ein - des logos entbehrendes - homogenes "Tier" gegenüber. Sie begründet damit eine logozentrische Herrschaftsposition des Menschen, dessen potenzielle Animalität ausgelöscht wird. Derrida unterläuft diese gewaltsamen Zugriffe von Sprache und Denken, indem er ein neues Wort einführt: animot. Es zeigt, dass die Rede von 'dem Tier' nur ein Wort (mot) ist, und gibt homophon zu hören, dass es 'Tiere' (animaux) nur im Plural gibt. Im Durchgang durch die Tradition von Aristoteles über Descartes, Kant, Heidegger bis Lacan und Lévinas sowie unter Befragung der Erfahrungen der "Nacktheit" und des "Leidens" verweist Derrida auf die Zerbrechlichkeit der angenommenen Grenzen des "Eigenen" des Menschen, die den klassischen Mensch-Tier-Gegensatz begründen.