Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Que faire lorsqu’un peuple opprime et livre à la mort ses propres citoyens et les peuples alentour ? Dans un vocabulaire mêlant aristotélisme et références bibliques, outils du droit romain et doctrine de l’Église, le philosophe espagnol Juan Ginés de Sepúlveda répond en 1545 que la guerre contre un tel peuple est licite. Au cœur de son propos, la notion de barbarie est définie en excluant toute considération liée aux caractéristiques physiques des peuples, à leur position géographique, à leur développement technologique ou à leur rapport à la foi chrétienne. Tous les hommes, dit-il, ont en commun la raison, qui leur permet de se régler selon la loi naturelle. Aucun peuple n’est donc barbare par essence ; il le devient lorsque ses institutions publiques, en ne punissant pas ou en autorisant les atteintes aux lois naturelles, les rendent coutumières : tel est le cas du sacrifice humain et du cannibalisme rituel chez les Aztèques. Détruire et remplacer de telles institutions sont les conditions d’un retour à l’humanité. Et si un peuple ne peut y parvenir seul, c’est une juste cause de guerre que de lui venir en aide. Sepúlveda affirme ainsi la compétence de la raison pour condamner les institutions attentatoires à des normes universelles dont il fournit la première esquisse. Dans son introduction à ce texte majeur de la pensée politique du XVIe siècle, traduit ici pour la première fois en français, Gilles Bienvenu retrace la trajectoire rationaliste de l’humaniste de Cordoue et s’attache à restituer les enjeux des débats alors suscités par ses thèses, qui culminèrent lors de la fameuse controverse de Valladolid.